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PRINCIPALES PRODUCTIONS DU CEURF


1) Une philosophie. L’utilisation de l’échographie, dénuée de toutes les sophistications dont les spécialistes traditionnels (radiologues, cardiologues, gynécologues...) l’ont parée depuis sa création. Cette utilisation, pour le patient en état critique qui nécessite un diagnostic et un geste thérapeutique de toute urgence. Cette définition, créée en 1986, puis de façon officielle depuis 1989 dans le service de réanimation de François Jardin, n’exclut pas le radiologue du champ, mais invite à penser que le réanimateur (ou l’urgentiste) est à la place optimale pour faire bénéficier le patient de cette médecine visuelle.

Cette philosophie répond à des mots d’ordres simples : une place privilégiée pour la simplicité des signes et applications. Une place privilégiée pour la simplicité de l’appareil idéal.


2) Un ouvrage, l’Echographie Générale en Réanimation, publié chez Springer-Verlag en 1992 puis 2002 et traduit en anglais en 2005, puis en 2010, retraduit (et amélioré) en français en 2011.

Cet ouvrage sert de base scientifique à l’approche du CEURF. Sa lecture permet de comprendre pourquoi les auteurs ne s’intéressent pas au marché florissant actuel des laptops, ni aux sondes habituelles, ni aux facilités habituelles (Doppler, harmoniques...).


3) Une série d’articles décrivant des applications au lit du patient critique débouchant toutes sur des indications thérapeutiques. En voici quelques-unes (trois étoiles désignent un article publié dans la littérature internationale à comité de lecture) (une étoile désigne une communication ou un abstract de congrès).

*** - avoir connaissance des désordres pulmonaires menaçant un SDRA : PneumoMthorax, épanchement pleural, atélectasie, consolidation alvéolaire autre...

*** - pouvoir évacuer, sans risque, un épanchement pleural chez un patient intubé, ventilé, sous PEEP, quelle que soit sa présentation radiologique

*** - disposer en quelques minutes, chez un patient dyspnéique sans cause évidente, de profils permettant de reconnaître une grande urgence respiratoire : œdème pulmonaire aigu cardiogénique, pneumopathie extensive, poussée de maladie respiratoire chronique,, embolie pulmonaire, PneumoMthorax, épanchement pleural massif, atélectasie...

*** - reconnaître un œdème aigu pulmonaire cardiogénique même si l’analyse cardiaque est impossible

*** - faire en quelques instants l’analyse séquentielle d’un patient en instabilité circulatoire, permettant la détection et le traitement de : tamponnade péricardique - embolie pulmonaire - choc cardiogénique - choc hypovolémique - choc septique, en attendant (ou en substitution à) la mise en place de moyens classiques (Swan-Ganz, E.T.O., P.I.C.C.O., etc).. La méthode présentée s’afranchit de tous les inconvénients de ces méthodes : caractère invasif, validité du chiffre de pression capillaire, zone de West, facteurs minimisant ou exagérant cette valeur par rapport à la pression télé-diastolique ventriculaire gauche...

- faire bénéficier le patient d’une approche cardiaque basique, permettant instantanément une appréciation qualitative immédiate de la fonction systolique ventriculaire gauche, le volume ventriculaire droit, l’existence d’une tamponnade péricardique (au moyen d’une approche simple et d’un appareil simple)

*** - dépister une intubation sélective (sans radiographie, par exemple chez une femme enceinte intubée)

*** - chez un patient réanimé fébrile, dépister une sinusite maxillaire

* - réunir immédiatement chez un patient comateux des arguments pour ou contre une hypertension intra-crânienne

*** - rechercher aisément, sans Doppler, la liberté ou une thrombose au niveau des axes veineux jugulaires, sous-claviers, fémoraux

* - pouvoir cathétériser une veine sous-clavière chez un patient lourd ayant un trouble de l’hémostase ou de l’hématose ?

*** - avoir une attitude cohérente face à un patient suspect d’embolie pulmonaire en évitant le recours à des examens risqués, peu fiables, ou à une thérapeutique anticoagulante inutile - identifier immédiatement un épanchement péritonéal traduisant hémopéritoine ou péritonite

* - avoir d’emblée un argument majeur en faveur d’un infarctus mésentérique

* - chercher un pneumopéritoine (sans descendre le patient en radiologie centrale, sans positionnements complexes)
- éviter le port prolongé d’une sonde vésicale chez un patient anurique dialysé
- vérifier la vacuité d’une vessie (évitant port au long cours d’une sonde chez un patient anurique), d’un estomac (évitant port de sonde gastrique), d’un utérus (chez une femme non interrogeable avant examens irradiants).
- éviter de conclure à une cholécystite aiguë alithiasique devant des anomalies échographiques de la vésicule biliaire - éviter le recours au gel classique
- choisir un appareil simple, performant, de haute résolution, désinfectable, petit même et surtout une fois monté sur son chariot, bon marché, et une sonde unique permettant un abord corps-entier (chez l’adulte).

4) Un centre de formation original - dont les particularités sont détaillées à la page "Tout savoir sur les formations"